J’écris. Et si je le fais parce que j’aime ça, je le fais aussi pour être lue. Proposer des textes aujourd’hui sur Kessel, c’est donner à voir mon travail. C’est partager ce que j’ai à dire sur le monde qui m’entoure, sur les tréfonds de ce qui m’anime, c’est partager mon regard, mes émotions, mes réflexions. C’est créer, imaginer, repenser. Et puis c’est aussi simplement écrire, pour le plaisir de le faire. Parce qu’il n’y a que cela qui compte.
Par Raphaëlle Mara
Raphaëlle Mara, je suis professeur de Lettres dans le secondaire depuis une quinzaine d’années. J’ai publié un premier roman, Amaisadís, aux éditions Ozril, en octobre 2022. Passionnée de littérature, je suis une grande lectrice. Je lis, partout, tout le temps. Et quand je ne lis pas, j’écris.
J’écris des romans, des textes courts, des essais, de la poésie. Je m’inspire de ce qui m’anime, de ce qui m’entoure, des émotions qui m’assaillent et m’étreignent. Écrire est l’occasion pour moi de chercher à répondre aux questions qui me bousculent, de m’interroger sur les sujets qui me touchent.
L’écriture commence, à mon sens, par ce quelque chose qui titille, une espèce de gêne au fond du ventre qui pousse à mettre des mots, pour tenter d’expliquer, de comprendre, de dénoncer. L’écriture, pour devenir plus. Et aussi pour être aimée.